L’élevage de poissons est de plus en plus courant, mais il y a des piliers sur lesquels les chercheurs et/ou les
éleveurs doivent se concentrer lors de la formulation ou de l’alimentation des
poissons.
Les principaux piliers de la nutrition des poissons sont l’appétence, la
performance, la lutte contre la pollution et la planète. L’appétence est le
pilier le plus important car elle a des effets sur les autres piliers que sont
les performances, la lutte contre la pollution et la planète. L’appétence se
divise en deux catégories : le goût et l’ingestion maximale d’aliments. Le goût
est l’effet à court terme d’un aliment sur le poisson et la capacité du poisson
à s’adapter au goût.
Autres piliers
Quelques jours après l’adaptation à l’aliment, la consommation maximale
d’un poisson peut être quantifiée. Il s’agit du pilier le plus important pour
les éleveurs, car il détermine le potentiel de croissance maximal. Le goût
n’est pas le seul facteur qui influe sur la consommation maximale d’aliments,
car celle-ci est étroitement liée au niveau d’énergie de l’aliment. Des niveaux
d’énergie plus élevés entrainent un faible niveau de consommation maximale
d’aliments.
Performance. Les aliments pour poissons contiennent une certaine quantité
d’énergie qui provient principalement des macronutriments alimentaires, à
savoir les protéines, les lipides et les hydrates de carbone. Cette énergie
alimentaire est utilisée comme prédicteur de la croissance dans la formulation
des aliments. Lorsque les poissons mangent de la nourriture, celle-ci n’est pas
entièrement digérée ; une partie reste non digérée et n’est pas disponible pour
le poisson. Une partie de l’énergie digérée est perdue par le métabolisme.
L’énergie alimentaire finalement disponible pour la croissance et l’entretien
du poisson est donc l’énergie nette.
Une fois la nourriture consommée, le poisson excrète des fèces et de
l’ammoniaque, et la pollution doit donc être réduite au minimum pour minimiser
l’impact sur l’environnement.