Le changement climatique a
entraîné d’importantes pertes de récoltes et de fruits dans des régions comme
Makueni, ce qui souligne l’importance de la diversification des cultures
résilientes adaptées à l’évolution des conditions climatiques. Les variétés indigènes
de cajou abondent à Makueni, à l’exception des zones montagneuses. Ces plantes
à feuilles persistantes survivent même pendant les saisons arides et peuvent
résister à des climats difficiles, ce qui nous a incités à lancer la
propagation de plants de cajou, la formation des agriculteurs et les efforts de
mobilisation. Fait remarquable, les cajous de Makueni, Kitui et Tharaka portent
des fruits en deux ans environ, ce qui est nettement plus court que les quatre
années habituelles.
Les noix de cajou ne sont pas seulement
délicieuses, elles ont aussi une valeur nutritionnelle exceptionnelle, tant
pour le fruit que pour la noix. Elles sont riches en vitamines essentielles, en
cuivre, en zinc, en graisses saines et en protéines d’origine végétale.
En savoir plus sur la noix de cajou
En ce qui concerne le potentiel du
cajou, il convient de noter que la demande locale dépasse largement la
production, ce qui se traduit par des prix élevés. Nous travaillons
principalement avec des groupes d’agriculteurs, que nous encourageons à
cultiver au moins un hectare avec un minimum de 50 cajous. Une bonne
planification et l’obtention d’informations précises sont des conditions
préalables essentielles à la réussite de la culture des cajous.
La première année de culture des
noix de cajou exige des soins et un entretien méticuleux, y compris la
prévention de l’accumulation excessive d’eau et de l’engorgement du sol, tout
en veillant à ce qu’il ne se dessèche pas complètement. Après la première
année, les racines pivotantes se stabilisent, ce qui facilite la croissance.
Ces arbres atteignent leur maturité entre six et neuf ans et ont une durée de
vie productive pouvant aller jusqu’à 45 ans.
Si les conditions météorologiques
sont favorables, les arbres de cajou peuvent donner deux récoltes par an,
générant un revenu d’au moins 240 000 shillings par saison.