L’irrigation est un élément
important de l’agriculture, en particulier en raison des changements récents
des conditions météorologiques et climatiques.
L’irrigation permet de fournir
des denrées alimentaires dans des régions qui, autrement, n’auraient pas des
rendements suffisants. L’eau utilisée pour l’irrigation provient principalement
de sources d’eau douce telles que les nappes aquifères et les masses d’eau de
surface, comme les rivières, les lacs, les sources et les réservoirs. Les
méthodes d’irrigation couramment utilisées sont l’irrigation de surface, comme
l’irrigation par inondation, l’irrigation par aspersion, l’irrigation au
goutte-à-goutte et l’irrigation souterraine. On a constaté que l’irrigation de
surface provoquait une évaporation excessive et une salinisation des sols, ce
qui constitue une forme de dégradation des terres.
L’efficacité de l’utilisation de l’eau
Pour accroître l’efficacité de
l’utilisation de l’eau, il faut réduire les pertes en eau par des mesures de
gestion et de technologie, car près de 50 % de l’eau d’irrigation est perdue à
cause de l’irrigation, des fuites ou des écoulements. Il est possible de gérer
ce problème en programmant l’irrigation, par exemple en arrosant la nuit
lorsque les températures sont basses. La réponse technologique consiste à
améliorer le système d’irrigation.
Améliorer la capacité de
rétention d’eau des sols en y ajoutant de la matière organique.
La sélection des cultures joue un
rôle important dans l’économie de l’eau. Certaines cultures ont la capacité de
puiser de l’eau dans les couches profondes du sol, comme le sorgho et le
tournesol. Les cultures qui gaspillent l’eau, comme la canne à sucre, devraient
être évitées dans les régions où l’eau est rare.
L’eau provenant d’autres sources,
comme la collecte des eaux de pluie et la réutilisation de l’eau, peut être
utilisée pour irriguer les espaces verts de la ville où les eaux usées sont
abondantes.