La culture organique du riz paddy
repose sur une série de principes, dont l’un est la rotation des cultures :
après la culture du riz, d’autres cultures comme les légumineuses et les
pâturages de légumineuses comme le Gliricidia sont cultivés. Après la
croissance, les légumineuses sont labourées dans le champ pour servir de
fumier, ce qui ajoute des nutriments au sol et rend inutile l’utilisation
d’engrais chimiques.
L’agronomie du riz organique
Préparation du sol: cette
opération consiste à labourer le sol pour y enfouir des engrais verts comme les
légumineuses. Les engrais se décomposent et constituent une source de
nutriments pour le riz qui sera cultivé par la suite.
Irrigation naturelle. Dans la
riziculture biologique, l’eau est acheminée vers la rizière lorsqu’il pleut.
Cela permet à l’agriculteur de contrôler la quantité d’eau dans la rizière et,
grâce aux canaux, l’eau peut passer d’une rizière à l’autre.
Inoculation dans la rizière. Une
fois l’engrais vert enfoui dans le sol et la rizière inondée d’eau, on procède
à l’inoculation du champ à l’aide d’un composteur. Le composteur contient une
variété de micro-organismes bénéfiques.
La rizière est laissée pendant
environ 14 jours pour permettre la décomposition de la matière organique.
Repiquage du riz paddy
Préparation des plants de riz
paddy. Environ 2 semaines avant le repiquage, une petite partie de la rizière
ayant accès à la lumière du soleil est labourée et des semences de riz y sont
plantées. Le riz pousse et est repiqué après 2 semaines.
Au moment du repiquage, enlevez
une partie des feuilles et plantez le riz à une distance d’un pied entre chaque
plant.
Vous pouvez fertiliser le riz en
utilisant des déchets agricoles organiques tels que des cosses de coco, du
fumier de vache et du fumier de ferme.
Les insectes nuisibles sont
contrôlés à l’aide des pesticides biologiques et la récolte est effectuée après
3 mois, soit manuellement, soit à l’aide d’une moissonneuse-batteuse.