Le haricot mungo,
communément appelé soja vert, est une culture importante appartenant à la
famille des fabacées. L’Inde est l’un des principaux importateurs, producteurs
et consommateurs de légumineuses.
L’Inde cultive ces légumineuses en utilisant un minimum de ressources, ce
qui les rend moins coûteuses que les protéines animales. Parmi les
légumineuses, le soja vert est une source de protéines de haute qualité et de
bonne digestibilité, tandis que le mungo est consommé comme une graine complète.
SSL 1827 est une variété issue d’un croisement entre le haricot riz et le soja
vert. Cette variété est principalement résistante au virus de la mosaïque
jaune. Les autres variétés sont ML 2056, SML 666, SML 832 et DMB 37.
Les conditions
La gestion du climat et du sol dans la production organique du haricot
mungo repose sur le fait que le mungo pousse à une altitude de 0 à 1600 m
au-dessus du niveau de la mer et dans des conditions climatiques chaudes de 20
à 30 °C. Les soja verts conviennent bien aux sols sableux rouges, mais aussi conviennent
aux sols sablonneux qui ne sont pas trop épuisés.
Les haricots verts conviennent bien aux sols sablonneux rouges, mais aussi
aux sols sablonneux pas trop épuisés. Ils ne tolèrent pas les sols humides mal
drainés. Le mungo peut être cultivé dans une large gamme de sols, mais les
meilleurs rendements sont obtenus dans les sols sablonneux bien drainés.
La gestion du sol
Le pH optimal doit être compris entre 6,5 et 7,5 et il est assez tolérant à
la salinité du sol. La préparation du sol pour la production du mungo nécessite
une agriculture organique puisqu’il n’est pas nécessaire d’avoir un lit de
semences fin.
Le mungo est cultivé sur des sols profonds. Le travail du sol assure un
mélange total des engrais et du fumier dans le sol. Il empêche la croissance
des mauvaises herbes, favorise la germination des semences, contribue à lutter contre l’érosion du sol et aide à
maintenir l’humidité du sol.
La lutte contre
les ravageurs
Le ravageur le plus courant du mungo est la mouche des tiges, qui affecte
la plante à un stade précoce, entraînant ainsi le dessèchement et le
flétrissement des cultures.
Il est possible de lutter contre ces mouches en pulvérisant de l’huile de
neem et des insecticides. Vous pouvez également les contrôler de manière
biologique en les ramassant à la main ou en utilisant la méthode de lutte
intégrée contre les ravageurs. Récoltez le mungo lorsque 85 % des gousses sont
mûres, à raison de 2 à 5 cueillettes manuelles par semaine.